
Prostitution de mineurs, travail forcé, surdosages médicamenteux, drogue, directeurs impliqués dans le trafic d’images pédopornographiques… Voici les récents scandales qui éclaboussent l’Aide sociale à l’enfance.
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Trois présidents de département accusés de ne pas avoir protégé des mineurs placés :
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Dans l’Essonne, les Yvelines et les Bouches-du-Rhône, des adolescents — en majorité des jeunes filles — sont livrés aux réseaux de prostitution.
Manque de surveillance, personnel insuffisant, fugues à répétition, absence de suivi médico-psychologique… Une éducatrice témoigne : « À Marseille, je n’ai pas mis les pieds dans un seul foyer sans y constater de la prostitution. »
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Des mineurs placés illégalement par l'ASE :
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Violences psychologiques, travail forcé, surdosages médicamenteux : pendant sept ans, des enfants placés par l’ASE du Nord affirment avoir été victimes de familles ne disposant pas de l’agrément requis.
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En 2024, dix-neuf personnes ont été jugées pour de graves maltraitances sur une vingtaine d’enfants qu’elles ont hébergés entre 2010 et 2017 dans l’Indre, la Creuse et la Haute-Vienne.
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Ces familles n’avaient, en réalité, jamais obtenu l’autorisation légale pour accueillir des enfants placés par l’ASE.
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Strangulations, coups de poing, coups de cravache, tuteur déjà condamné pour agression sexuelle… certains enfants ont même été drogués à l’aide de médicaments.
Ces familles étaient rémunérées au nombre d’enfants pris en charge, sans aucun contrôle, le tout financé par de l’argent public.
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Le directeur de l’ASE du Pas-de-Calais condamné pour détention d’images pédopornographiques et usage de stupéfiants.
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Patrick Genevaux, ancien président de l’Association nationale des directeurs d’action sociale et membre du Conseil national de la protection de l’enfance, a été reconnu coupable de détention d’images pédopornographiques et de consommation de stupéfiants.
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Malgré cinq ans d’enquête, entre 2020 et 2025, il a continué d’occuper des postes stratégiques. Le président du département n’a été informé qu’au moment du verdict.
Un détenteur d’images pédopornographiques a donc pu, pendant cinq ans, diriger des services censés protéger l’enfance, sans aucune alerte ni suspension.
Conclusion :
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Il est plus que nécessaire d’exiger une transparence totale et une refonte en profondeur du système de protection de l’enfance. Ces scandales révèlent des dysfonctionnements systémiques majeurs, mettant en péril la sécurité et le développement d’enfants déjà vulnérables.
On estime aujourd’hui que plus de 20 000 mineurs sont victimes de prostitution en France, dont la grande majorité sont issus de l’ASE.
L’ASE doit protéger, pas sacrifier.
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Nina