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Le FEMYSO ou l'entrisme islamique au cœur des institutions européennes.

 

Le FEMYSO, ou Forum of European Muslim Youth and Student Organisation, fédère 32 organisations dans 22 pays différents.


Même s’il est plus que connu qu’il entretient des liens solides avec les Frères Musulmans, le FEMYSO s’en est récemment défendu lors d’un « débat » expéditif avec notre présidente Alice Cordier lors du European Youth Event.
Mais malheureusement pour elle, ces affirmations ne viennent pas uniquement d’opposants isolés, mais bel et bien de rapports d’experts, de services de renseignements français, et de médias reconnus, comme en témoigne le rapport de mai 2025 de Bruno Retailleau, pointant le FEMYSO comme un « pivot » du réseau frériste en Europe.

Mais malgré cette accointance flagrante, le FEMYSO a perçu presque 300 000 euros de subventions européennes depuis 2007, notamment via ERASMUS et des programmes de communication.
Marlène Schiappa avait à l’époque dénoncé l’association de « faux nez de l’islamisme », tandis que Gérald Darmanin avait saisi Bruxelles pour demander l’arrêt de ces financements.

Pourtant, la Commission européenne continue de collaborer avec le FEMYSO, comme en témoigne sa présence au European Youth Event (EYE) depuis quelques années.
Cette année, l’association avait rameuté une délégation de quelques dizaines de jeunes musulmans « européens » (en réalité, beaucoup d’entre eux arborent des passeports turcs, comme nous avons pu le constater de nos propres yeux lors de leur accréditation à l’entrée de l’événement), provoquant la protestation légitime de députés de droite, qui dénonçaient un « cheval de Troie islamiste ».

Le FEMYSO a donc décidé d’adopter le mode de défense bien connu des Frères Musulmans : la victimisation.


Ses dirigeants dénoncent un « harcèlement islamophobe » (cf. article sur les Frères Musulmans), alors même qu’ils se sont ouvertement permis de violer le règlement du Parlement européen en réalisant une action banderole dans le bâtiment cette année.
Nous pouvons d’ailleurs nous interroger sur l’efficience du système de sécurité du PE, qui a laissé entrer des islamistes notoires avec du matériel non autorisé au sein d’un des plus hauts lieux de pouvoir européen, pendant le plus grand rassemblement de jeunesse d’Europe.

Nonobstant la victimisation, une autre technique qu’a utilisée le FEMYSO en ce week-end de l’EYE a été de nous qualifier d’affabulatrices.
Alors laissez-nous vous donner une liste non exhaustive de leurs liens avec les Frères Musulmans.

  • Youssef Himmat, activiste islamiste basé en Suisse, a présidé le FEMYSO de 2015 à 2019.

  • Si le nom d’Himmat vous dit quelque chose, c’est bien normal : son père n’est autre que Ghaleb Himmat, homme d’affaires et cofondateur de la banque Al Taqwa, et cadre des Frères Musulmans.
    Cette banque, qui est notamment accusée de soutenir financièrement Al-Qaïda, comptait parmi ses actionnaires la branche grenobloise du FEMYSO.
    Youssef est également secrétaire au sein de Lord Energy, entreprise « suisse » de courtage pétrolier, composée entièrement de personnes dont les proches parents ou eux-mêmes sont des cadres des Frères Musulmans.

  • Sa successeure, Hande Taner, a été à l’origine de la campagne pro-voile du Conseil de l’Europe, qui a été supprimée suite à une énorme et légitime polémique.
    C’est donc tout naturel que, le 4 novembre 2021, dans une vidéo d’Al-Jazeera (financée par le Qatar et branche média frériste), Hande s’en prend à la France en déclarant : « Paris est actuellement la capitale du préjugé occidental » et « la plus grosse exportation de la France est juste le racisme ».

  • L’actuelle présidente, Hania Chalal, est également elle-même citée dans le rapport de Monsieur Retailleau comme étant « placée en situation pour donner un signal de modernité, sans être réellement en responsabilité ».

  • L’objectif étant de faire taire les rumeurs de radicalité du groupe en donnant une illusion de pouvoir à une femme, puisque, comme en dispose le Coran, « les hommes ont la prééminence ou l’autorité sur les femmes à cause des privilèges par lesquels Allah a favorisé ceux-là sur celles-ci » (S4, V34).

  • Parmi les associations fédérées par FEMYSO, nous retrouvons Millî Görüş, mouvement turc basé en Allemagne, gérant presque 80 salles de prières et mosquées en France depuis environ 30 ans, en y diffusant un islam sunnite conservateur, défendant par exemple le génocide arménien.

  • Pour Gérald Darmanin, Millî Görüş fait partie « des ennemis de la République », et pour cause : son émanation française a notamment refusé de signer la charte des valeurs de l’islam de France, qui engageait les signataires à lutter contre l’islam politique et les ingérences étrangères.

  • Enfin, FEMYSO a invité plusieurs fois le prédicateur Tariq Ramadan, petit-fils du fondateur des Frères Musulmans, et a dénoncé son emprisonnement suite à des accusations de viol.

Pour conclure, nous dirons que la présence du FEMYSO au EYE n’est ni anodine ni acceptable telle qu’elle.
Bien qu’elle n’ait violé aucune règle institutionnelle jusqu’à présent, ce n’est plus le cas depuis leur coup d’éclat de cette année.

Son historique et ses liens font peser un risque réel : celui d’instrumentaliser un événement de jeunes citoyens européens pour faire avancer un agenda idéologique d’islam politique.

L’Europe se doit d’être ferme : il est intolérable d’accueillir un groupe ouvertement europhobe, prônant la haine de l’Occident, au sein de nos institutions.

Nina 

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