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La société des Frères musulmans ou l'État-nation sans terres.

 

Cette organisation transnationale islamique sunnite est fondée en 1928 par Hassan el-Banna en Égypte. Islamiste conservatrice et considérée comme terroriste par de nombreux pays, elle a pour objectif assumé la renaissance islamique. Ainsi, elle lutte contre "l’emprise laïque occidentale" et "l’imitation aveugle du modèle européen".

 

Bien qu’elle se déclare non violente et respectant les lois des pays dans lesquels elle agit, elle a par exemple donné naissance au Hamas en 1987, organisation terroriste pratiquant notamment le viol comme arme de guerre et l’esclavagisme.
Certains des membres français des Frères musulmans ont été accusés d’implication dans des actes extrémistes et de violence, comme le terrorisme ou l’incitation à la haine.

Mais alors, comment la Société des Frères musulmans, qui nous hait, nous, Occidentaux, s’est-elle retrouvée implantée aussi profondément dans les engrenages de nos administrations ?

Dans les années 1980-1990, les Frères musulmans déploient, au sein de leur mouvance européenne, un vaste réseau d’organisations comme l’UOIE, l’UOIF ou encore le CEFR.
Ces organismes ont pour objectif de placer les communautés musulmanes sous leur coupe, et forcent les États européens à reconnaître les Frères musulmans comme représentants officiels de ces communautés.

Mais comme il n’y a pas de combat sans argent, les Frères fondent leurs propres institutions économiques : banque Al-Taqwa, Fonds Européen… Le soutien des institutions saoudiennes comme la Ligue islamique mondiale ne suffisant plus.
Soutenus par la suite par le Qatar, qui prendra un rôle de protecteur et de "banque mondiale", les Frères diffusent leurs idées à travers le monde notamment grâce à la chaîne qatarie Al Jazeera, première chaîne de télévision internationale arabe.

En France, une première implantation, due aux flux migratoires musulmans, apparaît dans les années 1950. Cette implantation, servant de socle aux Frères, a permis de développer une nouvelle vague d’immigration, plus importante, plus jeune, et surtout plus militante, qui s’est empressée d’intégrer nos universités.

L’objectif ? Répandre le frérisme.


Le frérisme est une idéologie directement issue des Frères musulmans, voulant instaurer une société islamique mondiale et mondialisée en contournant la politique par le biais de l’économie, de la culture et de l’éducation.
On la retrouve aujourd’hui à toutes les échelles de notre société, se répandant inexorablement comme une toxine lente.
L’objectif est de gommer la fracture entre les musulmans modérés et les radicaux, afin de former une seule et même communauté, grâce à un sentiment d’unité.

Comment y parviennent-ils ? Grâce à la culture de la victimisation.
Faire croire aux musulmans qu’ils sont victimes d’une oppression abjecte, à la limite de l’apartheid.

Et quoi de mieux que créer de nouveaux concepts, un nouveau mot pour matérialiser une théorie ? Ainsi naîtra le terme "islamophobie", repris pêle-mêle par la gauche française notamment.
Ainsi fut fondé en 2003 le CCIF (Collectif contre l’islamophobie en France). Critiqué pour la validité de ses chiffres ou encore pour le soutien apporté à des imams condamnés et expulsés pour radicalisme, ce seront finalement les accusations de racisme et d’antisémitisme qui convaincront Gérald Darmanin de prononcer sa dissolution en 2020, sous le motif d’appel à la haine.

La force des Frères réside donc dans leur capacité à jouer avec notre compassion et notre sentiment de culpabilité, notamment depuis la guerre d’Algérie, leur conférant une sorte de totem d’immunité : ils sont intouchables car nous leur avons fait subir des horreurs, et si nous émettons des critiques, nous sommes automatiquement et systématiquement qualifiés d’islamophobes.

Ainsi, le frérisme s’est doucement mais sûrement fait une place de choix dans notre système éducatif.


En 2004 déjà, un rapport de Jean-Pierre Obin, inspecteur général de l’Éducation nationale, alerte sur la hausse des signaux d’islamisation dans les milieux scolaires. François Fillon, alors ministre de l’Éducation nationale, avait gentiment fermé les yeux et planqué ce rapport sous le tapis.

Aberrant, lorsque l’on sait qu’il alertait sur l’apparition de revendications concrètes comme le port du voile, le refus de participer à des cours de natation ou sur la laïcité, la remise en cause de la théorie de l’évolution ou encore la demande de menus spécifiques dans les cantines.
Samuel Paty et Dominique Bernard ont donc été victimes de la lâcheté et de l’inaction d’un gouvernement, 20 ans plus tôt.
Dominique Bernard, qui a d’ailleurs été victime d’un jeune Tchétchène affilié à un groupe fidèle aux Frères musulmans, qui avait incité le jeune à assassiner le professeur.

À l’époque, ce rapport concernait une soixantaine de collèges en difficulté ou en risque de difficulté. Aujourd’hui, ce phénomène est devenu national, pour ne pas dire européen : les atteintes à la laïcité touchent toutes les disciplines, et les professeurs ont peur et s’autocensurent.


Un professeur sur cinq a déjà connu une agression ou une menace pour des raisons religieuses et, parmi eux, 12 % ont déjà été agressés physiquement pour cela.


Pire encore, 52 % des professeurs s’autocensurent pour éviter les contestations religieuses et les conséquences sur leur intégrité physique.
Cette autocensure a atteint son paroxysme, pulvérisant le plafond de la morale, lorsque de nombreux incidents ont été recensés en 2023, avec plus de 600 sanctions, concernant les hommages rendus à Samuel Paty, ou encore en 2024 où de nombreux établissements n’ont pas souhaité organiser d’hommages par peur de représailles.

La force du frérisme est d’autant plus impressionnante lorsque l’on constate que ce ne sont pas nécessairement des élèves musulmans ou culturellement musulmans qui sont sensibles aux thèses islamistes.
Certains d’entre eux sont conciliants avec une pensée islamiste car entourés d’élèves islamistes qui les influencent, et qui ignorent d’ailleurs parfois qu’ils le sont.

Ce sont donc des minorités fortes qui influencent une majorité molle : 57 % des jeunes musulmans (moins de 25 ans) considèrent la charia plus importante que les lois de la République. Les atteintes à la laïcité ont ainsi grimpé de 20 % entre 2018 et 2020.

Cette laïcité représente d’ailleurs un concept intéressant pour les islamistes car très flou, leur permettant de tourner sa définition à leur avantage.
Initialement prévue comme un concept de discrétion et de dissimulation de la religion, aujourd’hui la définition est toute autre.

L’exemple le plus marquant reste la campagne de communication du Conseil de l’Europe, "La liberté dans le hijab" en 2021. Plusieurs affiches mises à disposition du grand public ont présenté le hijab comme un "choix" et un "droit humain". La campagne, co-financée par l’Union européenne, est accusée de promouvoir le voile islamique, via son programme « Droits, Égalité et Citoyenneté », doté de 439 millions d’euros pour la période 2014-2020.

Cette campagne a été insufflée par le noyautage de l’Union européenne et de ses institutions par des ONG islamistes sous couvert de lutte contre l’islamophobie. Encore.
Par exemple, on trouve une liste assez impressionnante d’associations proches des Frères musulmans sponsorisées par l’UE, comme l’ENAR, le Réseau européen contre le racisme (qui reçoit 1 million d’euros par an de l’UE depuis 2012) et qui fédère d’autres associations locales comme le CCIF, des associations néo-féministes, antiracistes, décoloniales, etc.

Ces associations françaises pilotées au niveau européen finissent par s’infiltrer dans les universités, notamment via les syndicats de gauche.

L’idéologie woke s’installe et cherche à libérer les dominés des dominants, ouvrant une brèche fantastique aux islamistes qui ne se sont pas fait prier pour s’y engouffrer.
Usant de leur pouvoir de victimisation, ils sont parvenus, tel le loup dans la bergerie, à s’imposer dans les milieux LGBT et woke. Sacré paradoxe lorsque l’on sait que l’islam rigoriste prôné par les Frères les condamnerait à mort dans une société sous leur contrôle.

L’Iran l’a très bien compris, et n’a pas attendu pour se lier avec les partis de gauche français, comme l’explique l’écrivain Emmanuel Razavi, notamment avec le PCF et LFI, par le biais de mouvements d’activistes palestiniens sous influence iranienne.

Ainsi, le syndicat EMF (Étudiants musulmans de France) a fait son entrée dans le Conseil d’administration du CROUS en remportant 17 % des suffrages à l’université de Strasbourg.
Par exemple, l’EMF organise des distributions alimentaires pour leur communauté avec HumaniTerre, organisation ouvertement poursuivie pour financement du terrorisme au Moyen-Orient.

Mais ce n’est pas tout. On retrouve l’influence des Frères jusque dans nos prisons européennes. Conversion à l’islam puis radicalisation : les prisons françaises sont devenues un véritable incubateur, une usine à grenades dégoupillées.

 

Ainsi, cet islamisme politique ultra-polyvalent vise, à terme, le changement de l’ordre politique et social, en Europe et en France.
La force des Frères musulmans a été d’adapter leur idéologie à l’Occident, en jouant sur la victimisation et la propagation de l’idéologie woke.

Leurs appuis économiques forts leur permettent d’injecter de l’argent dans différentes associations sportives, éducatives, religieuses et culturelles, rendant leurs tentacules extrêmement nombreuses et difficiles à appréhender.

Leur antirépublicanisme est avéré, notamment au travers de leurs prédicateurs, leurs porte-parole ou les associations qu’ils financent.
La menace que les Frères musulmans représentent est bien réelle : leur patience et leur capacité d’infiltration ultra-polyvalente en font un cancer métastasé qu’il faut soigner avant qu’il ne soit trop tard.

Nina 

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